« T’es déjà allé en Corse? »« Non »« Tu vas aimer, tu vas voir. Y a la mer et la montagne. Faut absolument que t’ailles à [insert random touristic place]«
Voilà en teneur la conversation la plus courante que nous avions avant de partir sur l’île de beauté (sic). La Corse et les corses, ça fait rêver et ça allume tout de suite une case bien précise de notre cerveau au rayon préjugés régionaux. Après avoir passé un mois en Corse, voilà ce que nous pensons de ces clichés, lesquels sont vrais, lesquels sont seulement dans « Astérix en Corse » et ceux que nous avons découverts.

Les clichés certifiés authentiques :
- Y a la mer et la montagne. On a vérifié in situ
- C’est trop beau
- Les sangliers (et les sanglichons – sorte de cochons sauvages)
- Les insulaires ne sont pas accueillants accueillantes – dans les zones touristiques
- L’accent façon Le Parrain
- Les panneaux repeints par un 38 mm (impacts de balles)
- Les chants corses
- La sieste
Ce qui est faux :
- La bonne charcuterie et le bon fromage. Soit la qualité n’est pas exceptionnelle, soit c’est hors de prix
- Les locaux ne sont pas accueillants – hors des zones touristiques
- Le fromage avec les vers dedans (le seul qu’on ait vu c’est celui qu’on a laissé moisir à l’air libre une semaine)
- Ils sont fachos (ben pas plus qu’ailleurs en France – nous a-t-il semblé)
- La loi du silence. Ça n’existe pas, ca n’a jamais existé. Je ne sais pas de quoi vous parlez, je faisais la sieste à ce moment là.
Les clichés que nous avons découverts sur l’île:
- Les (saloperies) de geais. Malins, voleurs et intelligents, ils sont nombreux et s’approchent sans crainte
- Il n’y a pas de pies en Corse
- Les vrais ont un 4×4 et une arme à feu sous le siège
- Les panneaux de ville avec les noms en français biffés (et ceux en corse intacts)
- La Pietra (bière locale) et la farine de châtaigne sont hors de prix
- Les frappés et les canistrelli (pâtisseries)