El Torcal de Antequera

Andalousie, je me souviens des prairies. Et je me souviens aussi de sources chaudes à Santa Fe (rien que le nom, on y est…). A quelques kilomètres de Granada, on trouve cette bourgade. Les teufeurs squatteurs la connaissent pour ses merveilles thermales, et les familles gourmandes la plébiscitent pour ses Pianonos. Ce sont des pâtisseries typiques de la région. C’est gras, c’est sucré, c’est parfait pour un lendemain de cuite. Ci-dessous, une collection phénoménale de gâteaux, les pianonos sont les derniers.

 

 

Une journée qui ressemble à une gueule de bois, parfaite pour arriver à quitter ce lieu de libations et de merveilles que fut Granada. La dernière soirée – la plus riche en rencontres, entre un barman bienveillant, un tenancier de vinothèque raffinée, hédoniste et pince sans rire avec sourire en coin, un directeur de Valeo, puant de suffisance, bouffi de certitude et enfin, un couple de chinois qui devient fan de notre duo et de nos aventures (c’en est presque gênant).

L’autre remède idéal pour la tête en cèdre, c’est un bon bain (idéalement dans une bonne auberge). Et nous y voici, à quelques collines de plus, un campement sauvage fait de vans aménagés, de camping cars allemands et de cabanes de récupération. Ce camp entoure deux sources, ravies de mettre à disposition ses eaux chaudes et presque laiteuses. L’ambiance est quasi provencalo-post-apocalyptique , Jean de MadMaxette. Surtout quand arrive, une bonne douzaine de garnements pour qui dimanche midi n’est certainement pas synonyme de repas de famille-gigot-mamie mais plutôt de fin de soirée, début d’after. On nous propose généreusement quelques condiments stupéfiants que nous refusons bien poliment.

 

 

On reprend la route vers El Torcal de Antequera. On retrouve quelques montagnes et des formations géologiques exceptionnelles. Laure sieste dans le van pendant que Pierre se perd dans un repère de pierres perchées. Coucher de soleil et lever de pleine lune -échange magnifique.

 

 

 

 

 

L’Alhambra

Décembre 2017, Grenade

Pour l’Alhambra, il fallait au moins un article à part. On y a passé trois heures, jardins, palais, on n’en a pas perdu une miette. Flânerie entouré de touristes du monde entier. Souvenirs d’une époque d’opulence et d’une région où le le mot islam n’effrayait pas le quidam par sa simple prononciation.

Harmonie entre le végétal, l’aquatique et le bâti. On reste longtemps devant une porte ou un mur. On admire le travail superbe des artisans appliqués.

Et comme c’est beau – oui, c’est beau. On vous laisse avec les images. Sans commentaires.

 

 

 

 

 

Tout ça donne envie de voyager dans le temps pour discuter avec les émissaires de l’émir d’un parchemin à transmettre de toute urgence.