Sintra

Sintra, c’est un peu le Versailles de Lisbonne.

Conséquence minérale du délire de quelques milliardaires en mal de romance au XIXème siècle, les jardins de Sintra sont comme les pièces confidentielles d’un gigantesque labyrinthe ésotérique. On s’y perd avec délice, on se croit le passager d’un parc d’attractions pour adultes trop gâtés. Le kitsh n’est jamais loin, mais dans toute chose un sérieux se dissimule. Car le puits qui mène aux grottes est réellement glacial et qu’à chaque pièce on trouve un symbole, une référence antique ou alchimique. Les gargouilles et le diable côtoient l’église immaculée, les fresques chevaleresques ont des amitiés pour les végétations d’Asie.