Granada

Après avoir eu l’immense privilège de traverser la province d’Almeria et son inénarrable mer de serres plastique, on arrive enfin sur… Granada!

De l’art de rues, encore et toujours. Et de la couleur! Nous avons vu la maison du Banksy espagnol : El Nino de las Pinturas

Quelques vues des rues de Grenade :

Soirées endiablées de Grenade. Là-bas, pour un verre acheté, on a le tapa gratuit. Et comme on emmenait partout notre matériel à dessin, Laure a tiré le portrait de quelques serveurs. Ils étaient ravis et ils ont gardé les dessins! Verre offert en échange.

Encore plus au sud

On est malades et le van aussi. Pierre détecte une fuite de carburant au niveau de la pompe à gasoil. Ce n’est pas bon signe et ce genre de truc a une fâcheuse tendance à ne pas se réparer tout seul. On est dans un des pires endroits d’Espagne, en terme de tourisme de masse et d’aménagement immobilier. Le lac, qui devait être rose et insolite, se révèle gris et entouré d’immeubles en béton. Il y a que des anglais partout, de la zone commerciale, du lotissement médiocre. C’est ce qu’on pourrait appeler le creux du voyage. Eh oui, ça arrive aussi.

 

On se fait un peu plaisir et on s’offre une nuit paisible en airbnb. Et une douche surtout! La plupart des campings sont fermés et ceux qui restent sont gavés de camping-caristes danois. Notre logeur royal nous coûtera quasiment le prix d’un emplacement – les aboiements du bichon maltais de Grüte en moins. D’autant plus qu’on dégote une perle ! Notre hôte est adorable. Il a reconstruit toute sa maison à partir de matériaux récupérés sur des ruines. Dans cette région, l’Etat n’entretient pas du tout les monuments et tout ce qui finit en éboulis peut être récupéré par n’importe qui. Voilà le résultat :

 

Visite de Cartagena, ville un peu triste. La pluie y est sans doute pour beaucoup. La faute aux subventions qui vont à Murcia, la capitale. C’est encore notre hôte qui nous a expliqué ça. Dommage, car cette ville a une belle histoire et un chouette emplacement, avec sa côte montagneuse encore vierge et son passé romain.

 

Escapade le long de cette fameuse côte, donc. On trouve un joli port coincé entre 2 collines. Des bâtiments militaires abandonnés. On tente une promenade mais la tempête nous force à nous arrêter sous un rocher. Bref, demi-tour.

 

On verra aussi des taureaux géants (Comme tout le monde ça nous fait marrer genre « Ola que tal Espana » et puis après le 3ème on est blasés), une caverne, souvenir d’une saline de l’époque romaine, 3 petits bateaux, des filets qui font la sieste et des érosions champignonesques.

 

Valencia

Nous sommes fin novembre. Pour notre passage à Valencia, on a décidé de s’offrir une nuit d’hôtel! Douche, vrai lit, repos… Valence est pleine de curiosités architecturales, à commencer par le Musée de la céramique, dont toute la façade est en marbre. Attention, pas toucher, c’est hyper fragile!

L’art pictural n’est pas en reste, on a eu l’occasion de passer devant des graphs fabuleux, marrants, insolites.

La spécialité de la ville? La chufa, ou Horchata ! C’est une boisson sucrée à base de tubercules de souchet (une sorte d’amande qui pousse dans la terre). A déguster dans une Horchateria, avec des beignets mignons nommés fartons!

Vous connaissez l’eau de Valence? Qui n’a d’eau que le nom, d’ailleurs. Prenez de la vodka, du gin, du vin mousseux, du jus d’orange frais, quelques quartiers d’orange, du sucre de canne. Versez tout dans un pichet. Attention, c’est traître! Vaut mieux pas diluer son pastis avec.

On s’est laissés guider par le hasard, pour visiter cette ville. Voilà donc en désordre la fruit de nos découvertes : la place principale (on a oublié le nom), le bras relique de St Vincent, la plage, des tas de tranches de jambon, des boîtes aux lettres – têtes de lion, un arbre géant (un jambon offert à celui ou celle qui trouve de quelle espèce il s’agit)