Lisbonne

En tant que voyageurs détenteurs de devises, nous participons, c’est sûr, à la touristification (gentrification par le tourisme) des lieux que nous visitons. Du coup, et c’est sans doute le moins qu’on puisse faire, on est aussi allés se rendre compte de cette réalité-là au quartier de Mouraria, réputé pour sa résistance face aux envahisseurs easyjetteurs et autres airbiandbieurs.

 

Flashback, pour le suivi chronologique de notre aventure. Notre arrivée en terre promise portugaise avait commencé par une pause confort dans un hôtel moche situé dans une ville balnéaire morne. De jeunes athlètes français squattent le lobby et sont davantage préoccupés par la qualité du Wifi que par l’environnement. Le tour au bord de la plage nous laisse découvrir un futur complexe hôtelier qui réussit à faire passer notre hôtel pour une pension de charme. On glandouille, on se recharge, on mitonne de bonnes sessions de yoga et on s’étire en cuisinant des petits plats.

Dès lors, gros changement de cap, on met la route au nord. Première fois depuis un mois. Cap vers Lisbonne, en s’arrêtant, bien sûr, pour goûter les plats du jour de la semaine gastronomique de Sao Bartolomeu de Messines.

Au passage, un petit aperçu de notre maisonnette, en ombre chinoise sur les sols roussis du Portugal : 

Notre quartier de squattage à Lisboa fut une ancienne zone industrielle en plein processus de gentrification. Ce quartier est le candidat idéal, ancien port (donc près de la mer), ancienne zone industrielle (donc plein de grands lieux vides à réaménager), pas trop loin du centre, et anciennement mal famé (donc pas trop cher). Et bingo, fleurissent les discothèques, galeries d’art, salles d’escalade et restaurants branchouilles (on en fera les frais). Eh oui, car nous aussi, jeunes bobos voyageurs, gentrifions bon train ce quartier.

Finalement, on trouve refuge dans une petite impasse, coincée près d’un couvent. Parfait pour la tranquillité.

Au Portugal il y a du carrelage aux murs (comme dit Bobo, « nous on met ça seulement dans les toilettes mais ici y en a partout sur les façades ») et des avancées ferrailleuses…

 

A la place du Commerce, l’enfer touristique commence. Rues marchandes, un tuktuk malveillant, des rabatteurs de restaurant, boutiques d’objets en plastique. On vient à la librairie Bertrand (la plus vieille du monde 1732), on mange des pâtisseries au sucre et au jaune d’œuf. En bons touristes, on admire Lisbonne depuis un parc en hauteur et on boit un Ginja. La déambulation dans le Bairro Alto est bien triste lors d’une après-midi humide. Pause dans un bar authentique avec l’anniversaire du pépé. 2ème Ginja (dont on n’arrive toujours pas à prononcer correctement le nom).

Lors de notre passage par l’église St Roch, une extase en survolant les marbres. Portraits peu flatteurs pour les anges.

 

Museu d’Arte Antigua. De belles peintures, 1 Jérôme Bosch fascinant, des paravents japonais – portugais. Et puis ces éternelles vanités, collections de morceaux humains dont les dorures chargées contribuent à renforcer l’épouvantable décomposition. Sous les bandeaux, des crânes.

 

Retour à notre quartier. Discussion avec le patron de la salle d’escalade. Brasserie artisanale qui fait, évidemment dans un quartier en pleine mutation (autre terme pour dire gentrification), de l’IPA. Un DJ , beaucoup de monde, du son Disco. Et la fameuse bière « Ne me quitte IPA ». On finit la soirée dans un restaurant qui sert un menu surprise unique : impossible de commander autre chose et découverte totale au moment où les plats sont apportés. C’était D.I.V.I.N.

Le jour d’après on reprend notre routine : Petit-déjeuner dans l’impasse, pause café au bar du coin et le bus 728 qui nous mène vers le centre. Aujourd’hui, c’est Belem. Ultra touristique. Pourquoi ? Personne ne semble le savoir, mais il vaut mieux s’y rendre pour en avoir le cœur net.

Quelques ramages glanés sur les sentiers du jardin botanique tropical .

 

Un bord de mer très touristique. Une musée d’art populaire à 11€ l’entrée, qui ne nous semble pas si populaire. On pique-nique sous une oeuvre d’art. On finira probablement dans les photos souvenir d’une vingtaine de touristes et c’est tant mieux…

Puis le ciel. Et le large.

 

Le château de Sao Jorge est bondé, on lui préférera une place derrière avec un marché aux puces. Bobo, ami de longue date, nous rejoint. Il est parti il y a plusieurs semaines de Bordeaux mais à vélo. Nos chemins devaient se croiser et ce fut à Lisbonne. Retrouvailles, bières dans les cages d’escalier. Découverte d’un bar semi-clandestin, vaste cantine fréquentée de familles et d’étudiants. Enchaînement de lieux improbables et peu chers. On rencontre des marins français en permission. De Brest à Lisbonne, il y a du chemin et ça donne soif.

On se quittera le lendemain matin. Bobo continuant vers le sud et nous repartant vers la côte et l’Espagne.

Enfin, pêle-mêle, comme d’habitude, des curiosités diverses.

 

L’Alhambra

Décembre 2017, Grenade

Pour l’Alhambra, il fallait au moins un article à part. On y a passé trois heures, jardins, palais, on n’en a pas perdu une miette. Flânerie entouré de touristes du monde entier. Souvenirs d’une époque d’opulence et d’une région où le le mot islam n’effrayait pas le quidam par sa simple prononciation.

Harmonie entre le végétal, l’aquatique et le bâti. On reste longtemps devant une porte ou un mur. On admire le travail superbe des artisans appliqués.

Et comme c’est beau – oui, c’est beau. On vous laisse avec les images. Sans commentaires.

 

 

 

 

 

Tout ça donne envie de voyager dans le temps pour discuter avec les émissaires de l’émir d’un parchemin à transmettre de toute urgence.

Encore plus au sud

On est malades et le van aussi. Pierre détecte une fuite de carburant au niveau de la pompe à gasoil. Ce n’est pas bon signe et ce genre de truc a une fâcheuse tendance à ne pas se réparer tout seul. On est dans un des pires endroits d’Espagne, en terme de tourisme de masse et d’aménagement immobilier. Le lac, qui devait être rose et insolite, se révèle gris et entouré d’immeubles en béton. Il y a que des anglais partout, de la zone commerciale, du lotissement médiocre. C’est ce qu’on pourrait appeler le creux du voyage. Eh oui, ça arrive aussi.

 

On se fait un peu plaisir et on s’offre une nuit paisible en airbnb. Et une douche surtout! La plupart des campings sont fermés et ceux qui restent sont gavés de camping-caristes danois. Notre logeur royal nous coûtera quasiment le prix d’un emplacement – les aboiements du bichon maltais de Grüte en moins. D’autant plus qu’on dégote une perle ! Notre hôte est adorable. Il a reconstruit toute sa maison à partir de matériaux récupérés sur des ruines. Dans cette région, l’Etat n’entretient pas du tout les monuments et tout ce qui finit en éboulis peut être récupéré par n’importe qui. Voilà le résultat :

 

Visite de Cartagena, ville un peu triste. La pluie y est sans doute pour beaucoup. La faute aux subventions qui vont à Murcia, la capitale. C’est encore notre hôte qui nous a expliqué ça. Dommage, car cette ville a une belle histoire et un chouette emplacement, avec sa côte montagneuse encore vierge et son passé romain.

 

Escapade le long de cette fameuse côte, donc. On trouve un joli port coincé entre 2 collines. Des bâtiments militaires abandonnés. On tente une promenade mais la tempête nous force à nous arrêter sous un rocher. Bref, demi-tour.

 

On verra aussi des taureaux géants (Comme tout le monde ça nous fait marrer genre « Ola que tal Espana » et puis après le 3ème on est blasés), une caverne, souvenir d’une saline de l’époque romaine, 3 petits bateaux, des filets qui font la sieste et des érosions champignonesques.

 

Bivouac au pays des oranges

Après Barcelone on avait plutôt besoin de nature et d’air frais. On est allés s’échapper vers un spot de grimpe, non loin d’un village nommé Arboli. Pueblo catalan charmant qui prend le soleil couchant directement dans les flancs.

Après deux jours de promenades, d’escalade et de super paysages, on prend la route, toujours vers le sud. Petit écart par un drôle de village : Santa Eulalia. Une ancienne utopie socialiste. A la fin du dix-neuvième, un riche comte a construit et fondé un village presque autosuffisant avec des manufactures diverses, une église, un théâtre, une mairie. Mais l’autosuffisance n’a pas duré longtemps, les richesses du comte se sont amenuisées, le village a fané. Quelques personnes habitent encore cet espace, mais ça semble purement résidentiel. Impression globale de désolation, mausolée des années folles.

Un peu d’exploration urbaine! Nous nous sommes introduits dans la salle des fêtes. C’était tentant d’imaginer le genre de fêtes qui devaient y avoir lieu. On suppose que les gens du coin viennent maintenant dans un autre esprit, au vu des inscriptions satanistes sur les murs.

 

Catalogne

Qui n’a jamais rêvé d’aller faire trempette en Méditerranée en plein mois de novembre? Aussitôt dit, aussitôt fait, en mode vie saine etc… Footing, yoga, bain glacé!

C’est pas du tout la saison touristique, alors on traverse des grandes plages vides. Il y a des centres de vacances tout autour, mais complètement déserts, un peu sinistres. On se croit au milieu de nulle part, sur un autre continent, voire une autre planète…

Arrivés en Catalogne, on retourne à notre environnement naturel : la montagne! Visite d’un coin joli-joli : Magic Bosc de Orrius, repéré grâce à Atlas Obscura. Ambiance préhistorique avec des vraies statues de l’île de Pâques (sisi!).

Un éléphant en embuscade, un dolmen et des pompiers qui incendient le maquis pour faire le ménage. Il y a des arbousiers partout, qui donnent des petits fruits super bons, à mi chemin entre la pêche, la fleur d’oranger, la mûre…

 

 

Départ vers le Portugal – Alpilles

16 novembre : on est prêts. C’est tout-à-fait la météo pour prendre ses cliques, non sans ses claques, et rouler à grande allure en direction des restes de chaleur et de tout ce qui s’ensuit.

Première étape : Avignon. Comme prévu, la brume finit par s’en aller, on aperçoit enfin le bon soleil d’automne, rond comme une boule de Noël. On ne traîne pas en route car on a rendez-vous… avec un cinéma! L’un des meilleurs : l’Utopia. Un ancien bâtiment presque caché, situé au pied du Palais des Papes et qui ressemble à un café parisien des années 20. La programmation était excellente, nous on est allés voir Au revoir là-haut, par amour pour Dupontel.

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Photo copieusement pompée sur tourdescinemas.com

En rentrant au camion après le film, on a eu envie de s’arrêter quelque part boire une bière. Et c’est là que – magnifique! – on a eu la délicieuse surprise de croiser Nolwenn et Kiwi! Bon, c’est quand même une coïncidence de fou parce qu’on les avait déjà croisés complètement par hasard au-dessus de Grenoble deux mois et demie plus tôt. Kiwi fête son départ imminent pour l’Amérique et Nolwenn sort pour la première fois depuis… Les Baluchons! Destiny quand tu nous child… On est fatigués de la route donc on ne reste pas longtemps mais on les embrasse bien fort avant de les retrouver – qui sait – par hasard à l’autre bout du monde.

Maussane, session grimpe au dessus du golf. Cotation appelant à l’humilité. D’en-bas, on aperçoit un terrain de golf. Entre deux ascensions, on « encourage » vivement nos golfeurs driveurs.

 

Maussane, on va faire un petit coucou à un pote, Daniel le cueilleur d’olives. Ensuite, on visite les Baux de Provence, sous un vent à écrêter des bovins.

 

 

Lyon et environs

Pour celles et ceux qui se demandent à quoi carburent deux vagabonds ruro-grimpeurs et rédacteurs de billets, il y a plusieurs réponses. Parce qu’en plus du bon pain, du fromage de bique et des poissons grillés, c’est surtout de la poudre verte qu’il nous faut, et de la fraîche de préférence !

Pour se ravitailler, on a la meilleure adresse : chez Vincent. Ami d’enfance de Pierre et fondateur de Spirulib. Spirulinier de père en fils depuis lui-même, il nous fournit la meilleure came d’Auvergne Rhone Alpes ! On en profite pour faire une petite visite de ses serres et pour lui rafler une dégustation de cyanobacteries toutes fraîches (pas encore sur les marchés, la fraîche, mais ça ne saurait tarder!) Un aubaine aussi pour Mario notre petit van, qui se trouve une copine : la 104 de Spirulib.

Ensuite on prépare une visite surprise au fringant Adrien de frère à la Croix Rousse. C’est le moment de se faufiler dans les pentes et les traboules, de goûter de la tripe de choix puis de photographier des choses, de toucher un gros caillou (quel nom!) et d’entendre le tenancier de restaurant le plus rétrograde et mysogine jamais vu déblaterer sur la décadence du quartier, les tarlouzes de bobos pères au foyer et les saloperies de gauchistes. Longtemps, on a cru à une caméra cachée. Dommage, son andouillette à la moutarde est exquise.

Le café des sports

Quand l’hiver prépare son nid trop tôt, en septembre 2017 par exemple, il y a cet endroit où l’on vient se réfugier à Mens. C’est le café des sports. Pas folichon le nom à première vue. ça fait penser à un rade lugubre peuplé de soiffards assoiffés de mauvais vin et de Rapido.

Détrompez-vous, on y trouve tout ce qui se fait de mieux en termes de bières artisanales (la Belette, brassée dans le même village), d’éveil culturel et de douce humanité. A notre première visite, on assiste par surprise à un spectacle de marionnettes, façon récup et surréalisme. Connaissez-vous la Turakie ?
https://fresques.ina.fr/en-scenes/export/player/Scenes00834/360×270

La déco tourne autour du thème du cochon, trop largement sous-estimé d’habitude. Dans l’arrière-cour, après un dédale de couloirs, on trouve un type qui a installé des lampions et un four à pizza. On peut se manger une bonne pizza fraîche et papoter avec cet angevin d’origine qui n’a plus jamais quitté le Trièves.

Il s’y passe moult événements comme le montre bien la page Facebook.

Pour tout ce qui s’y passe et ce qui peut s’y passer, pour ces clients sympas et ses serveurs pas en reste, allez donc boire une Chartreuse au café des sports.

Les Châteaux d’Eric

Imaginez, perché sur une petite colline, un fouillis de vigne et de végétation. Juste devant, deux deux-chevaux. Une blanche, une rouge. Cabossées, vieilles et toussottantes, mais encore vivantes! Et puis derrière les entrelacs de feuilles et de branches… Le château!

Réunion de cabanes 5 étoiles, entièrement construites a partir de récupération de portes anciennes, de fenêtres hautes, de vieilles poutres de bois tors. Le monde d’Éric est peuplé de tourelles et de recoins, plein-rabord de trouvailles en tout genre. On y a d’ailleurs été reçus comme des princes. Notre suite royale : un temple bouddhiste. Champagne à l’arrivée, champagne au départ. Excellent vin les autres soirs.

Et ce qu’on y faisait? La construction du château numéro 2 quelques mètres en contrebas. Appelé celui-là Petit Château (de dimensions bien moindres). Deux jeunes woofeuses nous ont rejoint pendant une semaine. On était donc 5 sur le chantier. Il a fallu poncer des brassées de planches et monter des solives approximatives en prenant toujours bien garde à ne pas abîmer les arbres fruitiers alentours. Très gratifiant d’assister à l’assemblage d’un parquet, à la mise en place de fermes et enfin, à la pose d’un toit!

Notre journée-type : réveil 7h30, session yoga de 30 min, petit-déjeuner puis au boulot! Durant le chantier, nous prenons aussi soin du jardin : élagage d’abricotier, confection d’arroseur-doseur pour les autres arbres, désherbage pour futur poulailler, terrassement à la pioche. Pause thé vers 11 heures, avec délicieux gâteaux. Puis nous reprenions nos activités jusqu’à 13 heures. L’après-midi, nous avions quartier libre. Seuls les deux derniers jours ont été complets, histoire d’avancer des tâches pour lesquelles il fallait être plusieurs.

On a aussi assisté et participé à un spectacle rare. Eric fabrique des fromages. Tous les jeudi soirs, il fait sa tournée pour les vendre. La deux-chevaux la plus vaillante (la blanche) est réquisitionnée. On se fait installer a l’arrière comme deux gosses. Devant, ce sont Eric et les fromages, et roule ma poule! Cahin-caha, pétaradant, couissant, crinant, nous voilà bondissant par collinettes, au milieu des vignes, des chênes et des bocages, à la rencontre des amis d’Eric.

Entre les maisons de campagne, les hameaux de vieilles pierres, les maisons fabuleuses et les domaines viticoles, on se fait inviter à chaque fois! Et de nous faire visiter les lieux, les jardins, les salons. Au domaine (Au Vent d’Autan), on se voit offrir toute une dégustation, ainsi que deux bouteilles à demi entamées. Arrêt suivant, on nous offre des parts de pizza, et puis l’apéro. Du coup, on sort les bouteilles de l’arrêt précédent. Au final, la tournée des fromages a duré trois heures et on n’a pas fait plus de 20 kilomètres! Mais on s’est bien amusés! Et on rencontré des personnages extra : un couple de hollandais qui n’a pas semblé insensible à notre charme de main d’œuvre gratuite, un responsable des partitions de l’Opéra de Paris, qui jouait de la flûte de Pan, une ancienne responsable de la Confédération paysanne, mélomane et vigneronne retraitée, un vigneron qui entend revendre ses quartiers (négociation a partir de 650 000 euros, pour les motivés), un couple de grimpeurs – rénovateurs de vitraux, un paysan à la retraite renfrogné, et enfin le producteur du lait de chèvre, chez qui on est venus chercher le lait nécessaire à la prochaine confection, et la boucle est bouclée!

Thanks a Lot (et Garonne)

Après avoir quitté Garza Loca, on a roulé vers l’ouest, direction Cahors. On a profité de cette transition pour grimper un peu, faire des balades et visiter les marchés locaux. Joli site de bloc de Cregols, Pierre boucle le parcours bleu (niveau moyen) pour se remettre en jambe. Ça ne monte jamais très haut (3 mètres maximum) mais le danger vient du sol. On a croisé un beau serpent bicolore!

 

Alors voilà quelques photos en vrac. Le Lot, à quelques encablures de Saint-Cirq-Lapopie. On a dormi a côté d’une écluse. L’occasion de discuter avec des vacanciers en péniche, nostalgiques de leur ancien T3.

 

Cahors : on y a rencontré une libraire  qui nous a tenu un discours passionné sur les premières éditions des livre de poche. Discours efficace, d’ailleurs, puisqu’on l’a dévalisée – beaucoup de Giono. On a aussi servi d’attraction à un petit train de touristes, avec un guide non moins disert.

 

Et puis quelques photos bucoliques en vrac.

 

Bisous à tous 🙂