Sevilla

Pausita à Carmona, sur les conseils de notre logeur de Carthagene. Surprenante forteresse-hôtel qui surplombe la vallée. On voit jusqu’au four solaire. Place du marché carrée et désespérément vide. Gâteaux typiques à la cannelle. Rues blanches et étroites, on est en Andalousie.

Sevilla, enfin. Pour une fois, Airbnb source de lit douillet et d’une douche euphorique. La Cathédrale de Séville et l’Alcazar sont fermées. Ruelles. Salade de poulpe et taureaux empaillés. Ruelles. Pause mini sandwich dans un café spécialisé dans le Chocolate con churros, on est toujours à contre-courant. Hall du marché en forme de parasols géants. Discussion sur l’architecture fonctionnelle. Bar à gâteaux. Pour nous ça sera bière anarchiste et liquor de hierba (ce fameux contre-courant). Discussion sur Dieu. Ajo Blanco, soupe froide locale à base d’ail, d’amande et de lait dans un bar à graillon. Le barman expert en rock et en jazz a été éduqué au rock US grâce aux bases yankees de la région. Il est soit disant incollable sur la musique. Il sera parfait quand on le teste sur quelques morceaux. Vient alors, autour du zinc, un baryton élégant et affable. La soirée est belle.

Gros dodo et desayuno au bar du coin. On achète un pistolet en plastique, va comprendre! Ce sera notre nouvelle mascotte. Seconde visite de Séville. Cette fois-ci, la cathédrale est ouverte. Majestueuse. Prends ta claque de richesse dans ta gueule de pélerin. Vue sur tout Séville.

Retour au Chocolate con churros, pour les goûter ! (cette fois-ci on est dans le bon sens du courant). On déambule et Pierre va chez le barbier (comment faire autrement?).

Plus tard, on quittera la ville pour le tant attendu Portugal. Séville nous a ébloui. Quien no ha visto sevilla no ha visto maravilla . C’est bien vrai (qui n’est jamais allé à Seville, n’a jamais vu de merveille)

2 réflexions sur “Sevilla

  1. Bonjour, Enfin plongée dans Séville, je n’ai pas vu le temps passer. C’est agréable de pouvoir grossir toutes les photos . Comme c’est beau ! La plaque sur la maison : » Oh no ! Not you again  » m’ a fait bien rire et m’a rappelé un souvenir.Je m’étais absentée un jour et j’avais laissé un papier sur la porte : » Salut, salut,!.. Aux raseurs de toutes sortes, fermé jusqu’à lundi « En fait c’était le texte d’une chanson de l’époque . Or, c’est le jour qu’a choisi pour venir nous faire une surprise une personne très susceptible et pointilleuse . Elle a très mal pris la chose ! Des gens comme ça , c’est sans regret qu’on les quitte !!
    En ce qui concerne les richesses de la Cathédrale , je suis d’accord …J’avais eu le même sentiment en visitant les palais de St Petersbourg . Ils vivaient comme cela pas loin de gens si pauvres !
    Enfin sur une photo, c’est dommage que vous ayez tagué les beaux murs blancs de Séville ! Ah ! Ce n’est pas vous ?
    Bisous.
    M.

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